Editorial - n°1 juin 2006
Il paraît qu’un trait caractéristique des français est leur propension à râler, se plaindre, faire des montagnes sans proposer d’alternatives. Et bien pour une fois, nous ne râlons pas, nous ne nous plaignons pas. Ne pas parler, se taire, ou bien agir. Face à l’information des élèves à l’école, nous avons ressenti le besoin de présenter une voix alternative, une tribune pour des idées et des positions qui n’ont pas le chapitre ailleurs.
Nous allons, dans ce numéro et les suivants, nous imposer des devoirs, et des droits.
Le devoir de faire réfléchir, faire réagir et surtout ne pas faire chier.
Nous nous autorisons à être impertinents, critiques, et nous nous autorisons une totale liberté de ton. En contrepartie, vous pouvez user de votre droit de réponse et nous envoyer des textes du même ton. Nous nous engageons à les publier. C’est même une des raisons d’exister du Bruit ; donner une voix à toutes les voix. Toutes les voix. Toutes les voix de tous les élèves, des employés, des chargés de TD, des profs, de la Def, de la Dri, de la Dreu, de la Drec, ou de toute autre personne un tant soit peu concernée par ce que nous disons et qui aurait pu tomber sur nous.
Aucune autre prétention chez nous que de troubler de temps en temps le monde des idées en jetant quelques pavés dans la mare. Faire des vagues. Pousser les gens, pas dans la mare mais dans le grand bain. L’esprit libre est un outil puissant de maniement délicat, et le bruit court qu’il faut saisir toutes les occasions de l’exercer. Enfin, en même temps, si on écoute ce que disent les gens, hein…
Rd* &Slink